Retrouve-t-il un geste ancestral de l'homme cueilleur ?
Qu'est ce qui le pousse à se baisser et à tendre la main vers cette proie facile ?
Est-il attiré par les propriétés hallucinogènes de certains champignons, le goût du risque pour les intoxications
provoqués par les champignons vénéneux ou le plaisir de déguster un met délicieux ?
En ce qui concerne les qualités culinaires des champignons, si quelques espèces comme les bolets, les morilles et les
chanterelles permettent de se régaler, la plupart des champignons même comestibles ne méritent pas de prendre des risques
sauf si l'on souhaite combattre la constipation.
Le champignon revêt de multiples formes.
Si la forme du chapeau porté par un pied plus ou moins ventru représente l'image classique du champignon, il
se déguise de multiples manières des polypores souvent accrochés sur les arbres aux clavaires aux allures d'algues dressées.
Sans oublier de mentionner les myxomycètes qui ne manquent pas de changer d'apparence en fonction des conditions entre la
forme plasmode et la forme reproductive plus proche de l'image classique.
(Voir la contribution que j'ai réalisé à ce sujet pour l'encyclopédie libre Wikipédia)
En dehors de quelques familles comme les bolets, les morilles, les amanites, il est souvent nécessaire d'avoir recours au
microscope ou à la chimie pour des tests de réaction pour identifier les différentes espèces.
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