Genève

Nous avons été impressionnés par la place du vélo à Genève.

Le relief de la ville se prête parfaitement à la circulation à vélo mais de nombreuses pistes et stationnements sont aménagés pour faciliter la pratique du vélo même si la saturation de certains points de stationnement entraîne une certaine liberté dans l'accrochage des engins.

Ces engins sont de multiples formes avec une prédominance pour les vélos cargos permettant de transporter aussi bien marchandises que passagers et en particulier les enfants qui sont ainsi habitués dès leur plus jeune âge à se déplacer à vélo.


Mais nous avons aussi vu des montres vélorutionnaires, enfin non révolutionnaires datant de 1793 avec le découpage de l'heure en dixième d'où la graduation en chiffre de romain de I à X dans le musée Patek Phillipe.

Alors que Lausanne est installée à flanc de coteaux sur plusieurs centaines de mètres de dénivelé, la pratique du vélo y connaît aussi un succès incroyable.
La forte proportion de vélo à assistance électrique n'empêche nullement le courage de certains cyclistes qui arpentent les montées sévères à la seule force de leurs muscles.
Un rappel à la visibilité qui ne doit pas dédouaner les automobilistes de leurs responsabilités dans les accidents.
Celui qui m'avait renversé à Lyon ne m'avait pas vu en plein jour mais il manipulait en même temps son téléphone portable ! Donc faire culpabiliser les cyclistes sur leur visibilité ne résout qu'une faible part du problème.

Un festival se tenait à Lausanne au moment de notre séjour mais nous n'avons pas eu le temps de nous y rendre n'ayant passé qu'une seule journée sur place.